Fondation YANN Verdina

Yann, un jeune garçon de 12 ans, nous a quittés le 3 octobre 1995 après un long combat courageux de 6 ans contre le cancer. Avant de nous quitter, il a souhaité faire don de ses économies aux enfants défavorisés. Ses parents ont prolongé son action en créant la Fondation Yann Verdina

 

NOTRE PARTICULARITE :

NOTRE FAMILLE PREND EN CHARGE LE 100 % DES FRAIS ADMINISTRATIFS AINSI QUE LES FRAIS DE VOYAGE.
AINSI CHAQUE FRANC QUE VOUS VERSEZ ARRIVE DIRECTEMENT AUX ENFANTS QUE VOUS VOULEZ AIDER.
Bolivie
Bolivie
Brésil
Brésil
Colombie
Colombie
Inde
Inde
Tchad
Tchad
Sri Lanka
Sri Lanka
Nicaragua
Nicaragua
Pérou
Pérou
Rép Dom
Rép Dom
Rwanda
Rwanda
Vietnam
Vietnam

Les projets

 

C’est donc grâce à la générosité de nos donateurs et amis que nous avons pu réaliser les projets suivants :

  • 1996 Aide à un centre pour enfants de la rue au Pérou, aide à un orphelinat au Vietnam
  • 1997 construction d’un village pour une minorité ethnique au Vietnam, avec maisons, école, puits,bétail etc.
  • 1998 construction d’un centre pour des garçons de la rue au Nicaragua
  • 1999 Construction d’un centre pour des enfants de la rue et enfants handicapés en Inde
  • 1999 Construction d’une école pour orphelins au Tchad
  • 2000 Construction d’un centre pour des filles au Nicaragua
  • 2000 Construction d’un dispensaire au Tchad
  • 2001 Construction d’un centre pour enfants en fin de vie du Sida en Inde
  • 2003 Construction d’un centre pour filles de la rue en Inde
  • 2003 Construction d’un deuxième centre pour filles au Nicaragua
  • 2004 Construction d’un centre communautaire et d’une école pour des familles vivant dans les ordures en Bolivie
  • 2005 Construction d’un centre pour mères et enfants HIV en Inde
  • 2006 Construction pour enfants défavorisés en République Dominicaine
  • 2007 Construction d’un centre pour enfants handicapés en Inde
  • 2008 construction d’une école pour minorotés thniques au Vietnam (80 enfants)
  • 2009 Extension du centre communautaire en Bolivie
  • 2010 Construction d’un centre de formation agricole au Rwanda
  • 2011 Construction d’un center pour filles des rues au Nicaragua
  • 2012 construction d’un centre au Brésil
  • 2013 Construction d’un centre en Colombie
  • 2014 Construction d’un centre au Cambodge à Poipet près de la Thaïlande pour 35 enfants
  • Deux nouveaux projets en Indes avec New Hope, une maison pour acceuillir des orphelins HIV  et la construction d’une cafétéria / centre communautaire
  • Sri Lanka, construction d’une école dans le nord du pays en territoire tamoul
  • 2014 Construction du « Yann Hall «  un grand bâtiment central dans un centre de formation au Kenya
  • 2015 Construction d’une ferme en Bolivie dans la cité de la Bonté appartenant à l’association voix libre, construction d’un bâtiment de soins dans un orphelinat au Tchad
  • 2016  Construction d’une ferme au Nicaragua qui sert de source de nourriture pour l’association Inhijambia que  nous aidons, rénovation de 2 écoles au Bangladesh, avec terre des hommes.
  • 2017: Construction d’une école dans le bidonville de Mataré, à Nairobi au Kenya, Construction d’une maison pour une famille d’une veuve et 5 enfants au kenya
  • 2018 soutien à notre projet au Nicaragua pour le développement de la « finca Yann Verdina »
  • 2018 début d’un programme de construction de maison à 1000 dollars au Kenya. 10 sont construites
  • 2019 financement d’un projet de maison pour la création d’un théâtre à Madagascar
  • 2019 financement d’une école en Inde à New Delhi
  • 2019 poursuite du programme de maison à 1000 dollars au Kenya. 10 nouvelles maisons construites
  • 2020 poursuite du programme de maisons à 1000 dollars au Kenya. 10 nouvelles maisons construites
  • 2020 aide d’urgence au Nicaragua pour nourrir les enfants du projet suite à la crise mondiale du Covid
Bolivie

Bolivie

En Bolivie, nous soutenons l'association « Voix Libres », qui œuvre depuis de nombreuses années dans ce pays.
Nous avons financé un premier centre qui se situe à 5 kilomètres de la ville de Cochabamba et qui abrite 260 enfants qui vivaient dans les ordures. Ils sont alimentés et également scolarisés.

Le centre dispose d’une cuisine équipée et d’un dispensaire. Plus de 200 familles, qui survivent dans les montagnes d’ordures avoisinantes, y ont accès. Des ateliers de formation pour les adultes ont également été ouverts, ce qui permet à ces personnes très démunies de gagner plus convenablement leur vie.

Voici quelques mots tirés d’une des lettres de Marianne Sébastien, présidente de Voix Libres:

« Chers amis, Nous vous remercions d’avoir changé la vie de tant de personnes. Ils avaient faim, ils sont nourris. Ils étaient analphabètes, ils apprennent à lire. Ils découvrent la joie. MERCI. »

Par la suite, nous avons financé l’extension de la Casa Yann pour les enfants et familles qui habitent dans les ordures. Le premier centre a eu beaucoup de succès, si bien qu’il était devenu trop petit.

Marianne Sébastien, présidente de Voix Libres nous dit : « Chers amis, Merci pour tout ! La nouvelle école est grande, belle… et tant d’enfants heureux ».

Bastian ayant travaillé chez Voix Libres, nous avons eu beaucoup de nouvelles sur ce qui se passe dans le pays et avec nos projets.

Nous sommes allés au mois d’octobre 2008 en Bolivie pour y visiter nos projets. Nous avons fait un voyage fantastique. Nous avons été accueillis là-bas comme des rois par les représentants de l’association « Voix Libres », notre partenaire sur place. Orchestres, fêtes, danses nous ont accompagnés tout le long de notre voyage! Les deux bâtiments que nous avons construits à Cochabamba profitent à plus de 200 enfants et à leurs familles. La « Casa Yann » est très connue dans les environs et des familles s’installent à proximité à cause de l’école et de l’éducation que leurs enfants peuvent y recevoir. Comme toujours, un peu d’affection et d’attention peuvent transformer des vies.

Nous avons visité les autres projets de l’association qui fait un travail absolument formidable dans les prisons de Cochabamba, dans les mines de Potosi (très impressionnant !), à La Paz et au Lac Titicaca. Malgré tout, la situation de beaucoup de femmes et d’enfants dans le pays reste dramatique et les besoins sont énormes.

Brésil

Brésil

En 2009, la Fondation a également travaillé avec Concern Universal au Brésil. Ce projet se situe à Joao Pessoa, dans l’état de Paraiba. Cet état est un des plus pauvres du Brésil avec 50 % de la population vivant dans la pauvreté. Les enfants sont exploités sexuellement, sont utilisés comme main d'œuvre bon marché et sont exposés à la violence de façon quotidienne. Ils sont sous nourris et souvent illettrés. Le partenaire de Concern Universal sur place est l'association Casa Pequeno Davi qui travaille depuis de nombreuses années pour améliorer le sort de ces enfants. Cette association est soutenu par de nombreux organismes qui financent les activités et les salires, mais aucun d'entre eux n'était d'accord de financer une construction. Il y avait un besoin urgent d’infrastructures supplémentaires pour accueillir les enfants (environ 400).

Nous avons donc financé la rénovation complète d’un bâtiment central qui comporte une infirmerie, une salle de rencontre/formation et une salle de sport. Ce centre porte maintenant le nom de Yann

Colombie

Colombie

En 2009, la Fondation a financé un projet avec un nouveau partenaire, Concern Universal, en Colombie. Concern Universal est une petite ONG dont la mission est de combattre la pauvreté dans un certain nombre de pays. Ce projet se situe dans la ville de Ibagué, où 40 % de la population vit dans la pauvreté et 33 % des enfants sont considérés « à risque ». La plupart de ces enfants viennent de familles qui ont dû fuir les conflits et qui vivent donc dans une grande précarité. Concern International fournit des repas pour environ 200 enfants, ainsi qu’un soutien aux familles (crèche, éducation, etc). Cependant, le centre vieux de 25 ans où les enfants vont manger était très délabré et ne correspondait plus aux normes de sécurité exigée par le gouvernement, qui par ailleurs menaçait de cesser son aide financière si les travaux n'étaient pas exécutés.

Nous avons donc financé la restauration complète du bâtiment, qui maintenant bénéficie non seulement aux enfants, mais également à leurs familles (environ 500 personnes) pour la formation, des meetings, etc. Bien entendu ce centre porte maintenant le nom de Yann.

Inde

Inde

En Inde, nous travaillons en étroite collaboration avec l'association NEW HOPE et plus particulièrement avec Eliazar et Ruth, un couple absolument formidable qui œuvre depuis longtemps pour les plus démunis dans ce pays si vaste.

PROJET 1
Notre permier projet s'est construit dans le sud est de l'Inde, plus précisément à Visakhapatnam. Le terrain pour le centre destiné à accueillir les enfants de la rue a été acheté grâce à vos dons. Environ 35 enfants de la rue ont ainsi arrachés à la violence, à la drogue et à la prostitution et accueillis dans le centre.

Au mois de juillet 2000, nous sommes partis avec Bastian en Inde, afin d’inaugurer « The Yann Home », une merveilleuse petite maison blanche et bleue pour des enfants handicapés et des enfants de la rue. Nous avons été accueillis très chaleureusement par Ruth et Eliazar Rose ainsi que « le professeur », qui nous ont montré le travail gigantesque qu’ils entreprennent depuis des années pour les lépreux, les enfants de la rue, les personnes âgées et les tribus de montagne.

Les enfants du « Yann Home »sont soignés et éduqués avec beaucoup d’attention et d’amour et sont visiblement très heureux de vivre dans cet environnement. Ils ont organisé une superbe fête à notre attention, il y a même, à l’entrée de la maison, une haie taillée au nom de Yann !

Devant l’immense pauvreté de ce pays, nous avons décidé d’aider Ruth et Eliazar à construire une maison pour les filles, car ces dernières, si elles n’ont pas de famille, finissent souvent dans la rue ou en prison.

Voici un extrait d'une une lettre extrêmement émouvante qui montre à quel point notre action a un sens: « Nous essayons désespérément de voir ce que nous pouvons faire car nous avons maintenant 4 enfants HIV à soigner. La fille plus âgée sur la balançoire tient notre petite fille aveugle qui est HIV positive – ce que les autorités nous avaient caché. Dans le « YANN home » on lui a donné un toit , de l’amour et du respect. Une histoire terrible. »

« Ce week-end on m’a amené dans mon appartement un autre enfant de 6 ans tout maigre, HIV positif avec en plus la tuberculose et nous ne savons pas quoi faire. Ils ne peut pas rester dans la maison YANN, car l’infection - dans les deux sens -–est trop risquée. » « Il y a aussi une photo d’un garçon plus grand qui apprend à taper à la machine. Sa vie a basculé quand il est arrivé à la maison il y a quelques mois et qu’on lui a dit que ses parents et sa soeur venaient d’être tués dans un accident de bus. L’oncle s’est octroyé la maison et le garçon a été abandonné à la gare avec pour bagages ses seuls vêtements. La cruauté parfois me chagrine beaucoup. Il a entendu parler de nous et il se remet doucement de son drame à la maison YANN. » « Heureusement les autres photos n’illustrent que sourires et bonheur. Appi est maintenant chargé des soins de la vache et de son petit. Il aime beaucoup cela. Entouré d’amour et d’affection il a maintenant accepté sa surdité. » « Le garçon qui fait de la peinture sur coton est sourd et handicapé mental. Il est très heureux d’avoir trouvé une activité qui lui soit accessible. La maison de YANN est avant tout un lieu d’opportunité et c’est en cela que c’est un centre si merveilleux. » « L’équipe qui répare les vélos sont devenus de vrais hommes d’affaire ! » « Oui, la maison YANN – c’est un vrai rêve qui s’est concrétisé. »

PROJET 2
Entretemps, la situation dans ce pays a évolué de façon dramatique, avec l’émergence du Sida qui touche de plus en plus d’enfants. Jusqu’à présent, seuls deux ou trois enfants atteints par cette terrible maladie étaient accueillis au Yann Home. Cependant, vu leur nombre croissant et surtout l’urgence, les responsables sur place nous ont demandé de financer en priorité la construction d’un foyer pour ces enfants malades, ce que nous avons fait. Nous avons par exemple reçu un courrier d’une Australienne qui vasouvent en Inde et qui a visité le Yann Home. Elle nous écrit : « Voir le Yann Home à Visakhapatnam – cela m’a vraiment épaté de voir un foyer tellement propre et bien tenu et tellement d’enfants heureux…Eliazar m’a parlé de votre amitié avec eux et je voulais simplement vous dire combien je trouve merveilleux ce que vous avez réussi à faire… » Une personne qui a travaillé sur le projet nous écrit : « Le nouveau bâtiment est solide et bien construit. Nous avons sélectionné les lavabos, les toilettes et des douches, des céramiques très jolies pour mettre autour des murs…Il y a des grandes baies vitrées pour que les enfants puissent communiquer visuellement quand ils sont en isolation. Il y a beaucoup de rires, de la joie et de l’affection – même s’ils ne sont pas toujours bien et que la fin pour eux est souvent proche »

PROJET 3
Notre troisième projet fut de financer un centre pour les filles. Quand ces dernières sont dans la rue, pour une raison ou l’autre, elles n’ont plus aucun espoir d’éducation ou de mariage. Le fait de construire une maison spécialement pour elles signifie que non seulement elle vont pouvoir recevoir une éducation, mais également elles vont apprendre un métier et éventuellement pouvoir se marier dans la dignité. Nous avons donc financé le « Yann’s Sisters’ Home » (le foyer des soeurs de Yann). Eliazar nous a écrit dernièrement : « Le mois dernier j’ai fait une présentation à des agents qui cherchent des fonds. Je leur ai raconté l’histoire de Yann. Ils étaient un peu honteux de voir que des petites associations comme la Fondation Yann Verdina s’organisent, agissent et font que les projets deviennent réalité là où il le faut et qu’elles ne perdent pas d’argent et de temps à organiser des séminaires pour en discuter ! » Nous sommes très régulièrement en contact avec Eliazar et Ruth Rose par e-mail et ils nous tiennent au courant de tout très consciencieusement. Ils nous envoient aussi très souvent des photos et des dessins des enfants. Dans le centre pour les enfants malades du SIDA, il y a maintenant une infirmière à plein temps et les enfants reçoivent des soins de grande qualité ainsi que beaucoup d’affection. Leurs histoires sont presque toutes tragiques, telle celle de cette petite fille qui a contracté le SIDA par une transfusion sanguine pendant une opération pour la polio dans un hôpital du gouvernement, ou cette autre fille, mentalement handicapée,qui a été contaminée lors d’un viol.

PROJET 4
notre quatrième projet a été la construction d' un foyer pour des orphelins de parents morts du Sida, un drame qui touche de plus en plus ce pays et nous savons que ce nouveau centre va pleinement profiter à des familles démunies. Voici un e-mail récent d’Eliazar ; Nous pensons sincèrement que ce projet offrira une meillleure qualité de vie à ces enfants infectés par HIV et aux mères veuves. La situation des mères est très triste. Elles ont vraiment besoin de nous quand elles sont rejettées par leur famille. On ne les sauve pas bien sûr, mais au mojns on leur donne les soins nécessaires à la fin de vie. C'est très dur pour elles.Le professeur passe beaucoup de temps avec elles et leurs enfants. Il achète des fleurs aux mamans pour leurs cheveux et s'assure que les enfants sont bien soignés et obtiennent de temps en temps des petits extras.Nous voyons bien quelles sont les limites de leur petite vie. Nous avons l'impression que nous devons leur offrir le meilleur pour ce qu'il leur reste de leur courte vie. Votre amour, votre considération, votre aide et votre partenariat (je crois que c'est le meilleur mot) est indispensable à nos yeux. Nous continuons à être en contact régulier avec nos amis en Inde qui nous étonnent toujours par leur travail acharné en faveur des plus démunis, notamment après le drame du Tsunami.

PROJET 5
En 2006 nous avons financé un cinquième centre pour les enfants. Voici quelques mots tirés d’un des mails du Professeur :“Chaque fois que nous avons travaillé ensemble, nous avons créé quelque chose de différent, quelque chose d'essentiel. Ce dernier projet est vraiment magnifique, au-delà de toute espérance. Votre fondation a vraiment aidé efficacement ces enfants malades. » Nous avons eu la joie de pouvoir visiter nos projets en Inde pendant les vacances de Pâques 2006 avec nos trois enfants. Plus que jamais, nous sommes très heureux du travail que nos amis Ruth, Eliazar et le Professeur accomplissent. Lors de notre visite en 2000, 30 enfants étaient hébergés dans la première maison Yann. Aujourd’hui, 200 enfants sont accueillis et éduqués dans le centre. Nous avons passé une journée magnifique avec les enfants à Visakapatnam, puis encore 2 jours à Muniguda (à 200 kms), où nous avons encore une maison Yann. Partout, nous avons vu des enfants épanouis et enthousiastes. Nous avons même vu des enfants rencontrés lors de notre première visite, maintenant grands, qui travaillent à leur tour dans le centre. Les histoires individuelles sont parfois dramatiques, mais nous sentons un vrai espoir d’un avenir plus souriant pour la plupart d’entre eux.

PROJET 6
Pendant notre visite, nous avons donné notre accord pour un nouveau budget pour une maison pour enfants handicapés à Muniguda. En tout, cela fait 6 maisons Yann en Inde ! Nous avons souvent des nouvelles de nos amis là-bas. Comme le professeur le disait dernièrement dans un de ses mails « It’s a great family friendship », entre la nôtre et la leur.

Bastian, qui est parti quelques mois travailler dans le cadre de NEW HOPE a eu l’honneur et la joie d’inaugurer la maison pour enfants handicapés à Muniguda le 12 juin 2007, date de l’anniversaire de Yann. Il nous a écrit ceci : « L'inauguration s'est bien passée... tout le monde avait l'air très content, et moi aussi. On était triste que vous ne soyez pas là aussi….Sinon hier, on a fêté l'anniversaire de Yann avec un énorme gâteau. Plein de prières ont étés envoyées pour notre famille et pour Yann. Je leur ai dit d'être heureux et de rendre heureux les gens autour d’eux, que c'était là au fond le seul but. Je leur ai aussi dit que j'étais fier d'eux et de tout ce qui était fait. C'était très émouvant et très sympa.” Nous avons écrit au Professeur en Inde en lui rappelant que Yann aurait eu 24 ans cette année-là et que l’on se demandait parfois quelle aurait été sa vie, son choix de carrière, et nous avons voulu partager la réponse du Professeur avec vous, car elle est magnifique et quelque part très réconfortante : « Je crois que Dieu a créé les anges…Des êtres qui apparaissent pour remplir un acte d’amour, qui partent, et… Le ‘et’ est ce qui ce passe après. Dans votre famille vous avez eu un ange, Yann. Il est venu vers vous et vous avez fait, vous tous, tout ce que vous deviez faire. Il vous a quitté et sa présence et son esprit vous ont tous inspirés. Au plus profond de moi, je pense que son destin sur terre ne devait pas être différent de ce qu’il a été. Sa ‘carrière’ est la Fondation. Par son existence, il a formé, construit, changé beaucoup d’autres vies ». Les dernières nouvelles sont excellentes – le centre pour les enfants handicapés fonctionne très bien et Ruth nous dit que les enfants ont déjà fait énormément de progrès. Le séjour de Bastian sur place est toujours dans leurs esprits. Apparemment – ils se souviennent de sa musique et des jeux surtout !

Tchad

Tchad

Nous avons eu la joie de rencontrer Monique et Jean-Pierre Burkhardt, un couple formidable qui travaille au Tchad depuis presque 30 ans. Toute leur énergie, et il en ont beaucoup à revendre, est consacrée à l’accueil et l’éducation des enfants abandonnés.

Nous avons beaucoup d’admiration pour ce couple adorable. Sans fanfares ni trompettes ils sont d’une efficacité redoutable et leurs convictions et leur générosité sont inébranlables.

Ils ont déjà créé deux centres qui regroupent 150 enfants de tout âge, certains gravement handicapés. Ils ont bien entendu sans cesse de nombreux besoins urgents et à l'époque celui celui d’agrandir l’école maternelle.

De passage en Suisse pour se reposer ils nous ont contactés et immédiatement nous avons été séduits par leur détermination et la qualité de leur dossier. Nous avons donc décidé de les soutenir et nous avons donné notre accord pour la construction de salles de classe pour l’école maternelle de la maison d’enfants Béthanie au Tchad.

Nous nous sommes rendus sur place en mai 2000 afin d’inaugurer “ l’Ecole Yann Verdina ” pour les enfants de l’orphelinat de Bethanie. Nous avons passé cinq jours en compagnie des petits protégés de Monique et Jean-Pierre, par qui nous avons été magnifiquement accueillis. Ce couple hors du commun a consacré sa vie à sauver de petites vies, souvent dans des conditions difficilement supportables.

En effet ce pays est l’un des plus pauvres du monde et la mortalité infantile y est hallucinante. L’espérance de vie est de 45 ans et le salaire moyen plafonne à 2francs par jour. De plus, comme partout en Afrique, le sida fait des ravages et décime les jeunes.

L’orphelinat abrite une soixantaine d’enfants âgés de 1 mois à 6 ans environ. Nous étions très touchés de voir tous les sourires de ces enfants, sauvés d’une mort certaine, avec lesquels nous avons fait une petite fête dans le nouveau bâtiment que nous avons construit grâce à votre générosité. Quel bonheur de les voir grimper sur nos genoux en nous appelant “ Tati Lynn et Tonton Rôôôbert ”! Melody a passé ses journées avec les bébés et aurait bienvoulu ramener son préféré, le petit Amir, dans ses bagages !

Par la suite nous avons financé la construction d’une cuisine et d’un boukarou (une petite maison) pour les femmes tchadiennes qui viennent faire soigner leurs enfants malades dans le centre de Protection maternelle et infantile dont s’occupe Monique en plus de l’orphelinat. Ce projet a été possible grâce à l’aide apportée par des anciens camarades de classe de Yann qui étaient alors au gymnase à Nyon et qui se sont mobilisés pour organiser une fête et récolter des fonds pour la Fondation. Nous avons été très touchés par leur motivation, leur travail et par le fait qu’ils se souvenaient encore si bien de Yann.

Monique et Jean-Pierre ont maintenant pris une retraite bien méritée en France et ils ont transmis le flambeau à d'autre personnes tout aussi motivées.

Pérou

Perou

Soutien du centre d’enfants des rues de Tarma Pasco au Pérou, dans les Andes. Ce projet a mis un peu de temps a se développer, essentiellement parce que la stratégie de gestion du centre a été revue plusieurs fois par les responsables péruviens dont nous respectons bien entendu les décisions.

En 1997, la Fondation a pris en charge la location des locaux et les salaires des divers professionnels qui s’occupent des enfants. De plus nous avons financé l’équipement de la cuisine. Nous avons également financé l’achat d’un terrain où les enfants peuvent cultiver toutes sortes de produits pour leur usage ou pour la vente.

Quelques enfants sont arrivés à l’adolescence et ont commencé un apprentissage que nous avons financé.

Le réfectoire porte maintenant le nom de Yann et nous en sommes très fiers.

Nicaragua

Nicaragua

PROJET 1
En 2000, nous avons démarré un projet pour les enfants des rues du Nicaragua en collaboration avec l'association Inijhambia. Le projet comporte l’achat d’une maison qui porte le nom de Yann, ainsi que la prise en charge des salaires des éducateurs et du personnel. Le projet est contrôlé sur place par un ami d’enfance de Robert, correspondant de la TSR pour l’Amérique latine. Ce premier centre abrite environ 25 enfants de 7 à 15 ans, 6 éducateurs, un psychologue et un cuisinier. Ces enfants viennent tous de la rue, où ils sont plongés dans la drogue et la prostitution. Ce nouveau lieu d’accueil est pour eux une chance extraordinaire d’échapper à un futur catastrophique.

PROJET 2
Nous étions régulièrement en contact avec les responsables de notre projet pour les enfants de la rue à Managua et ils nous ont demandé si nous serions d’accord de financer une maison pour les filles (le premier bâtiment était pour les garçons), ce que nous avons accepté.

Nous avons reçu lettres et photos de chacune des filles (et un garçon) logés dans le nouveau centre. Le mot qui revient le plus souvent dans leur courrier (à part merci !) c’est « la dignité ». Grâce à cette maison, ils ont pu retrouver espoir et courage et cela nous a fait chaud au cœur. Carlos, 16 ans, hébergé au centre nous écrit : « Les chambres que vous avez construites sont très belles et très résistantes. J’aimerais remercier tous les gens, qui à vos côtés, nous ont aidés »

PROJET 3
Nous avons donné notre accord pour un nouveau centre pour les filles en 2005. La responsable est évidemment extrêmement contente et soulagée, car elle peut ainsi héberger des jeunes filles adolescentes, dont certaines se retrouvent dans des situations très difficiles et parfois dramatiques.

Nous étions très heureux de pouvoir visiter nos projets au Nicaragua au mois d’août 2005. Nous avons été très impressionnés par le travail qu’effectue notre partenaire sur place,l’Association Inijhambia. La situation des enfants et adolescents dans la rue (surtout les filles) est catastrophique et de voir ces mêmes enfants dans les centres où ils sont nourris, logés, éduqués et surtout heureux nous a fait chaud au cœur.

Voici un extrait du discours de bienvenue qui nous a été tenu : Un grand merci pour les bâtiments que vous avez construits pour nous. Vous ne nous avez pas seulement offert un toit qui nous protège de la rue, du froid, de la solitude et de l’insécurité mais vous nous avez aussi offert l’espoir d’une nouvelle vie et vous nous démontrez qu’il y a des gens qui se mobilisent partout dans le monde pour que des jeunes comme nous puissent jouir d’une nouvelle opportunité.

PROJET 4
Avant de repartir, nous avons donné notre accord pour un nouveau centre de jour, qui sera dédié à l’accueil des enfants de la rue avant leur «stabilisation ». Ce nouveau centre a finalement été ouvert au printemps 2006 et accueille des dizaines de filles desrues.

Rép Dom

Rép Dom

Voici un certain temps que nous voulions entreprendre un projet dans ce pays que nous visitons souvent. Il se trouve qu’au milieu du village de Las Terrenas, dans le nord du pays, une association bénévole essaie d’éduquer les enfants pauvres de la région, dont les parents ne peuvent pas payer l’école. Ils étaient en train de construire une école quand l’ouragan Jeanne a passé sur le village et a détruit le bâtiment. Nous avons eu connaissance de ce drame et avons décidé de financer cette école qui portera le nom de « Escuela Yann ». Nous sommes vraiment heureux de pouvoir aider cette communauté que nous aimons beaucoup.

Nous avons inauguré « l’Escuela Yann » en janvier 2005. Nous avons organisé une jolie fête avec les enfants et les enseignants et nous sommes heureux que cette structure offre une possibilité d’éducation pour de nombreux enfants pauvres de Las Terrenas. Nous y sommes retournés en mars 2005, en amenant dans nos bagages livres, jeux et vêtements. Nous avons été accueillis avec joie et les enfants nous ont spontanément fait un petit « show » avec chants et poèmes.

Rwanda

Rwanda

En 2008, La Fondation a financé un nouveau projet dans ce pays qui a tant souffert – un centre de formation en agriculture pour les jeunes à Murangi – car il faut savoir que toute une génération d’hommes et de fermiers a disparu pendant le génocide et il faut restaurer ces compétences. Patrick le frère de Lynn, oncle et parrain de Yann, est parti au Rwanda en novembre pendant deux semaines pour inaugurer le centre de formation agricole « Yann Verdina ».

Les responsables sur place voient déjà des bénéfices substantiels pour les jeunes et leurs familles. Situé dans une région magnifique (souvent d’ailleurs appelée la Suisse d’Afrique), le centre forme des jeunes (entre 15 et 20 ans) pour qu’ils puissent améliorer la production des récoltes et ainsi nourrir leurs familles. Tout se passe bien et en 2009 le centre a formé plus de 150 jeunes, ce qui a un impact direct sur plus de 1000 personnes.

Patrick a été très impressionné par ce qu’il a vu. Il nous a écrit : « We are helping people who live on the edge of darkness » - « nous aidons les personnes qui vivent à la frontière de l’obscurité ». Il faut savoir que plus de 95 % de la population a été affectée par le génocide et que la vie est encore très très dure dans ce pays martyr où 80 % de la population est au chômage et où le salaire moyen est d'1 franc par jour

Vietnam

Vietnam

PROJET 1
Soutien au Père Jean HOULMANN En 1996, dans le cadre de notre recherche d’un enfant au Vietnam, nous avons eu l’occasion de rencontrer des gens formidables qui sur le terrain font un travail considérable. Souvent à bout de ressources, ils avaient besoin de notre soutien pour continuer à pouvoir s’occuper correctement des enfants. C’est le cas du père Jean Houlmann. Robert a pu visiter un centre où étaient totalement pris en charge 37 enfants. Il fut très impressionné par le bonheur qui émane de ces enfants et par la profonde affection qu’ils ont pour leur « sauveur », le père Jean. A ce moment-là, la caisse du centre était quasi vide et le soutien de la Fondation que Robert lui a remis en mains propres a été providentiel. Si chacun d’entre vous avait pu avoir la chance de voir le regard de gratitude et d’émotion du père Jean, nul doute que vous auriez été fiers et heureux d’être à l’origine de ce soutien. Nous lui avons promis un soutien substantiel et renouvelable d’année en année dans la mesure où vous, nos donateurs, continueriez à nous soutenir. L’un des centres du père Jean porte le nom de Yann.

PROJET 2
Soutien à l’orphelinat de THU DUC à Saigon au Vietnam Lors de son voyage en 1996, Robert a également rencontré les soeurs Hay et Marie-Pierre. Elles ont voué leur vie aux enfants et elles s’efforcent de donner chaleur et affection à des dizaines d’enfants confinés en orphelinat. Il y a là des nourrissons en attente d’adoption, des enfants handicapés et des enfants atteints du sida dont personne ne sait que faire, des enfants de 3 à 18 ans qui passeront leur enfance à l’orphelinat car ils ne sont pas adoptables pour des raisons politiques et administratives! Lors de son passage, Robert a été confronté à un cas précis: une mère est venue abandonner ses trois enfants de 9, 11 et 13 ans car, sans toit, elle n’avait plus les moyens de subvenir à leurs besoins de manière décente. Les enfants étaient traumatisés et la mère effondrée. Nous avons donc confié aux sœurs une somme de 2000 SFR qui fut suffisante pour acheter un terrain et une maison pour cette famille et lui assurer ainsi une vie décente. Aux dernières nouvelles, la famille est réunie sous un bon toit et un emploi de domestique assure un revenu régulier à la mère. La maison porte le nom de Yann.

PROJET 3
Soutien a l’action de Sébastien BARMAZ, Education For development Toujours dans le cadre de son voyage au Vietnam, Robert a également rencontré ce jeune valaisan qui de sa propre initiative a décidé de partir au Vietnam et de donner des cours de français et d’anglais aux enfants de la rue. Avec peu de moyens et une énergie considérable, ce jeune homme, en compagnie d’un ami hollandais, court les trottoirs de Saigon pour convaincre les enfants des rues de suivre des cours et leur permettre ainsi de sortir de l’exclusion et d’avoir un accès au marché du travail. Tout ce travail est bien entendu bénévole et ses moyens de subsistance proviennent de sa famille suisse. La Fondation lui a alors alloué un montant de sfr 2000 pour le soutenir dans son action de terrain.

PROJET 4
Soutien à l’action d’un groupe de médecins bénévoles qui passent leurs week-end à opèrer les enfants atteints de malformations Nous avons rencontré ces médecins lors de notre séjour au Vietnam. En souvenir de Yann qui a dû se déplacer en chaise roulante durant quelques semaines, nous avons financé l’achat de 20 chaises roulantes pour des enfants handicapés.

PROJET 5
Construction de tout un village pour une minorité ethnique près de Saigon Au Vietnam, il existe plus de cinquante minorités ethniques, chacune comportant des dizaines de villages. Ce sont des gens extrêmement démunis, ce qui veut beaucoup dire dans un pays où la plupart des gens vivent dans la pauvreté. Père Jean Houlman, en collaboration avec l’Université de Saigon et le Ministère de l’Agriculture avait déjà construit quatre villages pour ces communautés, comprenant des maisons, des puits, des écoles, des infrastructures agricoles et du bétail. Nous en avons visité un pendant notre séjour là-bas et le travail effectué nous a fortement impressionnés. Les villageois étaient tellement heureux d’avoir enfin assez à manger et de pouvoir envoyer leurs enfants à l’école. La Fondation a donc financé un cinquième village qui est constitué d’une trentaine de maisons en bois, d’ une école maternelle et de plusieurs puits. La minorité ethnique qui y réside vit de l’élevage du bétail que nous avons acheté et de l’agriculture. Les gens y sont apparemment très heureux et tous ont une photo de Yann dans leur maison. En janvier 1998, nous sommes retournés au Vietnam et nous avons inauguré le village. A deux heures de voiture de Saigon, dans un petit coin de paradis surplombant un lac, nous avons découvert des gens très chaleureux et impatients de nous rencontrer. Nous avons organisé une petite fête avec des boissons, des sandwiches et des ballons pour les enfants. Nous étions très émus car les habitants étaient extrêmement reconnaissants de ce que la Fondation avait fait pour eux et leurs familles. Bastian, Melody et Jasmine ont joué avec les enfants du village, qui se pressaient auprès d’eux. La photo de Yann est affichée à l’école où tout le monde peut le voir. Le village a maintenant tout ce qui lui faut pour être auto suffisant.

PROJET 6
Construction d'une école pour une minorité ethnique Au mois de juillet 2006, nous avons fait un voyage magnifique au Vietnam, le pays de notre petite Jasmine. Nous étions très heureux de voir que le pays s’est bien développé et que le niveau de vie de beaucoup de personnes s’est amélioré. Cependant, les minorités ethniques sont toujours très défavorisées. Nous avons donc été trè contents d’inaugurer l’école maternelle que nous avons construite près de Nha Trang pour une minorité ethnique, en collaboration avec l'association AIDE ET ACTION. Nous avons passé une belle journée avec les enfants et les responsables de l’école, avec chants, danses et cadeaux pour les enfants. L’école accueille environ 80 enfants qui reçoivent également un bon repas à midi, ce qui a contribué à une amélioration conséquente de leur santé. L’arbre que nous avons planté lors de notre visite sur place a bien poussé !